Après les frasques de Tom Cruise dans ses Missions Scientologistes Impossibles, après les tribulations égyptiennes de Jean Dujardin, espion débile au pays des pyramides, suite aux aventures potagères de Gad Elmaleh dans "Je cultive mes navets en compagnie de François Pignon", sort bientôt en salle un futur film culte: Pastawak vs Derrick.

L'histoire:
Pastawak, boys-band en vogue (séance d'abdos, coiffure Franck Proveau, habillé par Christian Lanoix) est tout à coup victime d'une sorte de malédiction. Les musiciens disparaissent mystérieusement les uns après les autres: meurtres en série, démences schizophrènes et paranoïaques sur fond de délires narcissiques, parties de pêche à la ligne, et bien sûr, parce que sinon ce ne serait pas drôle, sans témoin. Sauf un ou deux lapins qui passaient par là mais ça ne compte pas.
La police locale patauge dans la semoule et s'en remet à l'inspecteur Derrick qui, justement ça tombe bien, n'a que ça à foutre. Accompagné de son fidèle Harry, Derrick mène alors une enquête endiablée, interroge des personnages hauts en couleur comme cet éleveur de hérissons, découvre une secte dont le gourou n'est autre que Milka Soubretzkaya une ancienne porno-star russe légèrement goudou et qui aime aussi les chevaux, rencontre la ménagère de moins de cinquante ans, visite le coin parce la vue est belle et qu'on y mange bien et aussi parce que "mate un peu la petite serveuse, là, t'as vu les nibards. 100 marks que c'est du 85b", "tenu" répond Harry très joueur mais moins bigleux que son chef. S'ajoute à cette situation l'arrivée d'un touriste américain flanqué d'une femme et d'un chien au bord d'une Peugeot 403 cabriolet.
Malgré les maigres indices et grâce à sa puissance intellectuelle, Derrick finira par découvrir le pot-aux-roses, comme d'hab', et sortira glorieux, mais moins riche de 100 marks, de cette intrigue. Et Pastawak retournera à ses petites chansons pour ados prépubères. Ce Derrick, quel homme!

Un film au budget colossale, des acteurs surprenants, des décors naturels, des effets spéciaux saisissants et des cascades sensationnelles dignes de Rémy Julienne, bref, tout pour nous faire passer un agréable moment sur la trois.

Le Dude

PASTAWAK VS DERRICK

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